Partie de chasse quotidienne [libre]

J'arrive dans la lande en trottinant à l’affût du moindre son chat ou proies. J'entends soudain des bruit de pas, ce n'est pas un chat. Silencieusement je contourne une bute et je l'aperçois :un jeune lièvre assez beau et très gros.Je retiens mon souffle en le voyant lever le museau pour renifler l'air. Je pousse un soupire de soulagement quand il continue son activité-creuser un terrier- Je me positionne dans la position du chasseur, les pattes arrières repliées sous moi, mon poids bien répartie et je vérifie que je suis face au vent avant de ramper sans bruit. Une fois proche de ma proie, je la détaille : elle n'est pas maigre, elle n'est pas encore adulte et ne se méfie pas.Elle est très épaisse et assez musclée.Je me prépare et d'un bond, je saute sur le jeune mâle, qui pousse un couinement et tente de s’enfuir, mais trop tard. Je suis déjà sur lui et je l'achève d'un coup de crocs.J fais une courte prière au clan des étoiles pour les remercier de la belle proie avant de me mettre à nouveau en chasse,l’œil fixe les narines dilaté et l'oreille aux aguets. J'aperçois un oiseau et j'hésite : nous ne mangeons pas d'oiseau ... Finalement, je fais un bond maladroit et il me file entre les griffes.Il pousse un cri indigné en s'envolant.Dépitée, je crache de frustration, avant d'apercevoir l'oiseau un peu plus loin qui s'est posé.J'avance tout doucement, centimètre par centimètre, avant de bondir et de lui planter mes crocs dans sa colonne vertébrale, qui se brise. Je fronce la truffe étonnée du goût musqué de la proies et je recrache quelque plume. J'espère que quelqu'un voudra le manger !Je regarde le soleil, il va bientôt se cacher derrière les collines. Je devrais rentrer ...J'attrape l'oiseau et le lièvre et je prends le chemin du camp.